Mon parcours
Interne à Albertville, j’ai remplacé au pied levé un médecin généraliste fort connu et qui pratiquait un peu l’homéopathie. Intéressé, Il me recommanda vivement de me former à cette méthode auprès de son ami le Dr Jean-Marie Morel et du Dr Georges Demangeat à Chambéry.
Quelques années plus tard j’ai commencé un cursus d’homéopathie pour des raisons pratiques à Lyon au Centre Lyonnais d’Homéopathie (pluraliste). J’y ai appris les bases et j’y ai obtenu mes premiers succès en aigu, mais le seul cas clinique qui nous fut montré n’était absolument pas cohérent avec leur enseignement.
Me rappelant du conseil, je suis donc allé voir le Dr Demangeat en lui expliquant le problème. Il me donna deux conseils : acheter un répertoire et une matière médicale de Kent et aller suivre les cours de la toute jeune Ecole d’Homéopathie Dauphiné Savoie, lui-même ne s’occupant que des élèves déjà «avancés». L’enseignement était alors un savant mélange de pluralisme et d’unicisme regroupés dans une sorte de programme commun.
Dès le premier cours j’ai noté des contradictions fondamentales entre cet enseignement et les cas cliniques parsemant la matière médicale de Kent. Je suis donc retourné donc voir le Dr Demangeat, qui, un peu embarrassé, m’accepta directement parmi ses élèves. J’ai suivi son enseignement, deux fois par semaine, jusqu’en 1988. J’ai donc appris l’homéopathie avec Hahnemann, Kent et Demangeat, et je n’ai pas vraiment ressenti le besoin de m’intéresser profondément à d’autres courants.
Diplômé de l’Ecole Française en 1980, j’ai commençé ensuite à enseigner à l’Ecole d’Homéopathie Dauphiné Savoie jusqu’à aujourd’hui. Président de cette école de 2002 à 2012, j’ai participé à la mise en place des stages chez le praticien homéopathe, avant même que ceux-ci ne soient instaurés pour tous les autres étudiants en médecine. Comme Georges Demangeat avant et d’autres après moi, j’ai participé à de nombreux congrès et structures pluralistes pour faire connaître et diffuser l’homéopathie uniciste en France.
