L’unicisme consiste à rechercher, pour chaque patient, LE médicament homéopathique qui lui permettra de retrouver la santé, c’est à dire guérir.

L’efficacité du médicament homéopathique choisi de cette façon est souvent rapide et spectaculaire. En pathologie chronique, même sur des problèmes anciens, l’efficacité d’une prise unique du remède homéopathique peut perdurer plusieurs semaines, parfois plusieurs mois, ce qui est difficilement imaginable lorsqu’on a exercé précédemment la médecine classique.

Si l’homéopathie uniciste est très efficace, elle est aussi complexe pour le médecin homéopathe car elle nécessite des consultations approfondies, et donc prolongées : une heure la première fois en pathologie chronique, 30 mn en pathologie aiguë.

La tentation est vite apparue de simplifier la consultation en donnant plusieurs médicaments homéopathiques à la fois, ce qu’on appelle « homéopathie pluraliste », la plus répandue en France : plus simple pour le médecin, plus compliquée pour le patient qui doit prendre plusieurs médicaments homéopathiques chaque jour au lieu d’une dose unique par mois, pour un résultat souvent palliatif. Déjà à son époque, Hahnemann disait : « imitez moi, mais imitez moi bien ».

La médecine classique soigne des maladies avec des médicaments dont l’efficacité est démontrée par des études en double-aveugle, tandis que l’homéopathie uniciste guérit des patients à l’aide d’un médicament soigneusement individualisé, choisi autant sur la personnalité profonde que sur la totalité des symptômes physiques.

Dans ces conditions, les grandes études statistiques sont tout simplement impossibles.

L’homéopathie uniciste vous montrera quelque chose de surprenant : les patients ne reviennent plus. Ce n’est pas parce qu’ils ont changé de médecin, c’est parce qu’ils sont guéris ! Rassurez-vous, ils en parleront autour d’eux et vous verrez arriver de nombreux nouveaux patients.