CH
Centésimale Hahnemannienne : une goutte de teinture mère est diluée dans 99 gouttes de solvant (alcool ou eau distillée) puis dynamisée produit la 1CH.
On dilue une goutte de la 1 CH de la même manière pour produire la 2CH.
A partir de 12CH, il ne reste plus aucune molécule, plus aucun atome du produit de départ.
Dilution
Étape de la fabrication du médicament homéopathique qui permet de diminuer la concentration des principes actifs de la substance de départ.
Dynamisation
Acte de secouer, manuellement ou mécaniquement la solution après chaque étape de dilution.
Une substance diluée de façon infinitésimale n’a aucune action pharmacologique.
C’est la succession « dilution-dynamisation » qui transforme une information moléculaire en information électromagnétique lorsque les dernières molécules ont disparu (vers 12CH environ).
Énergie vitale
Pour l’homéopathe uniciste, le corps et l’esprit sont intimement liés. Une rage de dent sera forcément accompagnée de symptômes mentaux secondaires à la douleur ; une dépression sera forcément accompagnée de symptômes somatiques. Ce sont justement ces symptômes concomitants qui vont l’aider à trouver le remède curatif.
Le corps et l’esprit forment un tout indissociable et c’est «l’énergie vitale » qui les anime.
Le médicament homéopathique est une information qui corrige le déséquilibre de l’énergie vitale, de la même manière que l’on accorde un instrument de musique désaccordé.
Pour Hahnemann, le médicament homéopathique rétablit une énergie vitale harmonieuse « pour atteindre au but élevé de notre existence ».
Guérison
En homéopathie uniciste, le mot « guérison » ne désigne pas la disparition d’un symptôme mais la guérison de la maladie chronique, c’est à dire la disparition de la totalité des symptômes, avec amélioration du psychisme, du sommeil, puis de l’état général et enfin amélioration des symptômes locaux dans leur ensemble.
Toute amélioration d’un symptôme isolé (exemple : « guérison » d’un herpès sans amélioration de l’ensemble des symptômes) correspond à une suppression.
Parfois, un état lésionnel incurable ne permettra qu’une palliation (voir ce terme) de la maladie chronique.
Homéopathie
Mot inventé par S.Hahnemann à partir du grec omoios, semblable, et pathos, souffrance.
Loi de similitude
« Tout produit qui, administré à forte dose à un homme en bonne santé déclenche des troubles déterminés, peut à dose faible, faire disparaître ces mêmes troubles chez l’homme malade »
Luèse
Mode réactionnel correspondant au groupe de symptômes suivants : instabilité psychique, impulsivité, autodestruction, pathologies à tropisme neurologique, cardio-vasculaire, osseux avec aggravation nocturne des symptômes.
Maladie chronique
L’ensemble des symptômes dont souffre un patient correspond aux expressions polymorphes d’une maladie interne profonde qui s’aggrave progressivement avec le temps.
Cette maladie chronique de nature énergétique provient de l’énergie vitale « désaccordée ».
Matière médicale
Ensemble des connaissances concernant un médicament homéopathique, qui associe la toxicologie, les symptômes pathogénétiques et les symptômes guéris.
Modalités
Les modalités sont ce qui rend un symptôme homéopathiquement utilisable.
Le symptôme « rhume » ne permet pas de choisir un remède curatif, par contre, un rhume à écoulement épais, plus abondant du côté droit, avec croûtes nasales, écoulement postérieur et survenant après l’exposition à un vent froid sera guéri par Kalium Bichromicum avec une probabilité de 90%.
Nosode
Médicament homéopathique provenant de sécrétions ou excrétions pathologiques.
Exemple : le médicament homéopathique Psorinum est la dilution-dynamisation du contenu d’une vésicule de gale.
Palliation
Lorsqu’un patient présente un état lésionnel avancé (par exemple une arthrose de hanche au stade chirurgical, une insuffisance cardiaque valvulaire…) la prescription d’un médicament curatif au niveau de la maladie chronique sera soit inefficace, soit même dangereux.
Il faudra se résoudre à la prescription de médicaments homéopathiques d’efficacité locale, partielle, qui pourront seulement soulager temporairement le patient sans influencer favorablement l’évolution de sa maladie chronique.
Pathogénésie
Expérimentation du médicament homéopathique sur le sujet sain.
Elle consiste à répéter les prises d’un médicament homéopathique jusqu’à l’apparition de symptômes. Les pathogénésies se font en groupe, en aveugle contre placebo. La mise en commun des différents symptômes permet de retrouver quelques symptômes caractéristiques qui permettront la prescription curative du médicament expérimenté.
Les pathogénésies, mises au point par Hahnemann, tordent le cou à l’idée très répandue que les médicaments homéopathiques n’ont pas d’effets secondaires.
Psore
Mode réactionnel correspondant au groupe de symptômes suivants : pathologies cutanées prurigineuses et mauvais effets de leur suppression externe (par exemple, un asthme survenant après la guérison apparente d’un eczéma à la suite d’une corticothérapie externe), alternances morbides, périodicité des troubles, asthénie, angoisse existentielle…
Répertoires homéopathiques
Les expérimentations sur l’homme sain des différents médicaments homéopathiques que l’on appelle aussi pathogénésies ont permis aux différentes générations d’homéopathes d’obtenir une quantité très importantes de symptômes pouvant être décrits par les patients. Ces symptômes par raisonnement analogique, mais aussi une compréhension synthétique du patient permettent d’identifier quel est le médicament homéopathique nécessaire à la guérison du patient.
Pour classer les mines d’informations que représentent tous les symptômes recueillis au cours des expérimentations homéopathiques, HAHNEMANN s’était déjà constitué un répertoire homéopathique, mais BOENNINGHAUSEN fut le premier à éditer un répertoire homéopathique avec les encouragements de HAHNEMANN. D’autres médecins publièrent leur répertoire par la suite, mais celui qui fait encore référence aujourd’hui est celui de James Tyler KENT, médecin homéopathe américain (1849-1916).
Dans ce répertoire, publié en 1897, Kent a classé les symptômes qui peuvent être exprimés par les malades en les classant par chapitre correspondant aux régions du corps. A chaque symptôme, il a fait correspondre la liste des médicaments homéopathiques susceptibles d’avoir une action sur ce symptôme. Ces informations, proviennent des expérimentations homéopathiques sur l’homme sain (pathogénésies) mais aussi des succès cliniques rencontrés.
Ce répertoire a depuis été enrichi de l’expérience de centaines d’homéopathes du monde entier, pour donner naissance à de nouveaux répertoires, tels le « Synthesis » du Dr Fréderic Schroyens ou le « Complete repertory » du Dr Roger van Zandvoort.
Des logiciels homéopathiques permettent aujourd’hui d’avoir un usage encore optimisé de ces répertoires.
Similia similibus curentur
Les semblables sont guéris par les semblables.
Suppression
Dans la conception uniciste de la maladie, validée par l’expérience clinique, la maladie chronique (voir ce terme) se manifeste par tout un ensemble de symptômes affectant différents organes, l’état général, le psychisme. La suppression consiste à faire disparaître un symptôme local gênant sans traiter la maladie chronique qui l’a créé.
Dans le meilleur des cas, le symptôme local récidive, plus souvent il disparaît sous l’effet du traitement suppressif pour être ultérieurement remplacé par un symptôme atteignant plus profondément l’organisme.
Exemple classique : traitement par corticothérapie externe d’un eczéma du nourrisson : « guérison » du symptôme local suivi plus tard par l’apparition d’un asthme. La manifestation externe de la maladie chronique (l’eczéma) est « remplacée » par une manifestation interne correspondant à une aggravation. Le traitement homéopathique fera temporairement réapparaître l’eczéma, avant de guérir l’asthme.
Sycose
Mode réactionnel correspondant au groupe de symptômes suivants : infections génitales à répétition, écoulements épais de toutes les muqueuses (ORL, génitales…), rétention hydrique, production de tumeurs cutanées, de kystes, fibromes, tumeurs cancéreuses, aggravation générale par l’humidité.
Teinture-mère
Préparation liquide résultant de la macération dans l’alcool ou dans l’eau distillée des matières premières d’origine végétale ou animale.
Terrain
Ensemble des caractéristiques morphologiques, physiologiques, psychologiques conditionnant les réactions normales et pathologiques d’un individu.
Trituration
Poudre, résultat du broyage, seule ou dans du lactose, de la substance pharmaceutique.
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